Madame la directrice,
J’apprends par la presse que vous avez interdit l’installation d’une crèche dans les parties communes de votre établissement. Je ne dirai rien de vos motivations qui me semblent cependant discutables. En revanche, je regrette profondément que, par votre décision, vous priviez certains de vos résidents d’un moment de bonheur. Noël est pour eux un temps fort, un souvenir de leur enfance, un évènement auquel ils sont très attachés. D’une certaine manière, c’est leur ôter un lien aussi fragile qu’essentiel avec leur histoire personnelle.
L’installation d’une crèche provençale relève d’une tradition et d’une culture reconnue et appréciée. Ce ne devrait pas être un sujet de polémique comme, hélas, votre décision le permet.
Je vous prie d’agréer, Madame la directrice, l’expression de mes sentiments distingués.
Bénédicte Auzanot
députée de Vaucluse