La démission du maire de Lauris et d’une partie de son conseil municipal suite à l’agression d’un de ses adjoints doit être entendue comme un signal d’alarme.
Les attaques contre les élus locaux s’inscrivent dans un contexte grandissant de refus de tout ce qui incarne l’autorité. Une des raisons de cette hausse des attaques contre les élus réside dans le manque de fermeté de la réponse pénale.
Pour autant, je ne souhaite pas faire des élus une espèce à part, qui devrait jouir d’un privilège spécial. Dans la France de 2023, il n’est pas un Français qui soit à l’abri de menaces, d’une agression ou de faits encore plus graves.
C’est tous ensemble, élus et citoyens, que nous devons reprendre notre destin en main pour refaire une France du respect et de la sécurité.