Manifestation ce matin devant la préfecture de la FDSEA. Je n’ai pu y assister, siégeant à la Région. Mais je leur apporte mon soutien et je reproduis ci-dessous leur appel à la manifestation contenant leurs revendications.
Quand l’Europe de Bruxelles et la Macronie auront fini de tuer notre agriculture à force de normes démentes et de libre-échange forcené, qui nous nourrira ?
« La FDSEA de Vaucluse sera en manifestation vendredi, devant la Préfecture, pour exprimer notre inquiétude, notre mal-être (pas de visibilité pour l’avenir, des jeunes et des moins jeunes au bord de la faillite, des entreprises sans trésorerie, …), notre interrogation également sur notre capacité à nous adapter encore et toujours…
Nous sommes perdus face à la notion de souveraineté alimentaire qui ne veut plus rien dire au final, puisque nous ne pouvons vivre décemment de nos produits.
Aujourd’hui des agriculteurs se demandent s’ils vont semer pour 2023, s’ils vont replanter, d’autres choisissent de réduire leurs surfaces, arrachent des arbres sans replanter et, pour certains, vont jusqu’à cesser leur activité.
Contrairement à d’autres professions, un agriculteur qui arrête le fait définitivement.
C’est pourquoi, vendredi, nous demanderons à Madame la Préfète, représentante de l’État français :
* de nous régler tous les dossiers en souffrance de paiement depuis plus d’un an (PCAE, Calamités, TFNB, France Agrimer…) car nous avons besoin de trésorerie pour survivre
* de cesser de vouloir résoudre les problèmes écologiques du monde entier :
STOP aux règlementations inapplicables (Conseil Stratégique Phytosanitaire, par exemple), aux dossiers de 100 pages, à la dématérialisation inintelligente, …
STOP à la surenchère réglementaire franco-française
STOP au verdissement à tout prix quand le marché du bio n’est qu’une illusion parisienne qui ne trouve ni sa place dans les étals, ni un marché chez les consommateurs
STOP aux interdictions sans solution ( produits phytosanitaires en cerises, pommes, …)
* de faire le travail de contrôle que l’État sait si bien faire auprès des agriculteurs, et de faire ces contrôles sur les fournisseurs qui ORGANISENT la pénurie (bouteilles, emballages, engrais…), car NON TOUT NE VIENT PAS D’UKRAINE !!!
Nos demandes sont simples :
Payez-nous ce que vous nous devez sinon vous en paierez le prix un jour ou l’autre !
La règlementation en quantité n’a pas une grosse valeur calorique et ne nourrit personne, mais elle nous empoisonne !! »
