Je vous avais promis de vous rendre compte de la réponse de la préfecture au sujet de ce clandestin interdit de territoire arrêté par la gendarmerie à Cheval Blanc. La voici.
Il s’agit d’un ressortissant marocain sous le coup d’une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) prise l’an dernier par la préfecture des Bouches-du-Rhône. La Préfecture de Vaucluse a souhaité le placer dans un CRA (Centre de Rétention Administrative) en vue d’expulsion. Cela n’a été possible faute de place. Une nouvelle OQTF a été prise.
Je tiens à saluer la transparence de la préfecture et je note qu’elle a mis en œuvre les procédures existantes pour de tels cas. Il n’y a rien à redire. Cependant, et là nous touchons à un autre domaine, le politique, il faut bien faire un double constat.
1 Le manque de place en CRA ne provient pas d’un manque d’investissement. Il existe actuellement près de 2 000 places. Le problème est que les étrangers expulsables qui s’y trouvent ne sont pas expulsés.
2 Cette non expulsion tient aux lois existantes qui protègent davantage les clandestins que la France. Ces lois sont utilisées par une myriade d’associations d’extrême gauche qui font tout pour bloquer les expulsions y compris de délinquants. On a même vu récemment une députée LFI venir protester devant un CRA pour protéger de l’expulsion un Ivoirien dont le casier judiciaire portait pourtant 20 mentions : port et transport d’armes, participation à la préparation d’un crime, conduite sans permis, refus d’obtempérer et plusieurs violences et rébellions sur personnes dépositaires de l’autorité publique.
Sur ce sujet, il ne faut rien attendre de la Macronie et de sa loi à venir sur l’immigration. Dans le cadre de cette dernière, le Ministre de l’Intérieur a récemment annoncé qu’il voulait porter le nombre de places en CRA à 3000 en 2027. Or, ce qu’il faut ce n’est pas plus de CRA, mais les vider !