Le gouvernement algérien vient d’interdire aux lycées privés algériens d’enseigner le programme scolaire français comme certains d’entre eux le faisaient en complément de l’algérien. C’est le plus strict droit de ce gouvernement de décider ainsi de ce qui est enseigné ou pas sur son territoire.
En France, dans le primaire, l’Éducation nationale permet aux parents étrangers qui le souhaitent de faire bénéficier à leurs enfants de cours de langue et de culture du pays d’origine. Parmi ces langues, l’arabe ; parmi ces pays, l’Algérie. Ce dispositif porte le nom d’Enseignements Internationaux de Langues Etrangères (EILE).
Certains documents officiels français indiquent les orientations possibles de cet enseignement : traditions et codes vestimentaires, eau comme élément culturel et « ablutions », donc utilisation religieuse de l’eau, etc. Un film de 2014 qui raconte l’histoire d’une petite saoudienne qui participe à un concours de récitation coranique est toujours donné comme élément pédagogique sur le site d’une académie.
Deux pays, deux ambiances